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La Traviata est un opéra en trois actes de Giuseppe Verdi créé le 6 mars 1853 à La Fenice de Venise sur un livret de Francesco Maria Piave d'après le roman d'Alexandre Dumas fils, La Dame aux camélias (1848) et son adaptation théâtrale (1852).
Mise en scène : Benoit Jacquot Direction : Daniel Oren avec l'Orchestre de l'Opéra National de Paris Artistes : Diana Damrau, Ludovic Tezier, Cornelia Oncioiu Paris Opera Orchestra and Chorus
Victime d'une distribution défaillante, l'œuvre s'est heurtée, lors de sa création, à l'incompréhension du public, dérouté par un drame romantique au caractère intimiste, privé de la distance héroïque traditionnelle et servi par un réalisme musical inaccoutumé. Mais, reconnue à sa juste valeur dès les représentations suivantes, La Traviata est devenue au XXe siècle l'une des œuvres les plus jouées dans les opéras de par le monde. L'œuvre de Verdi a bénéficié du talent d'interprètes exceptionnels comme Maria Callas et Renata Scotto qui savaient allier prouesses vocales et qualités dramatiques, ou comme plus récemment Anna Netrebko et Natalie Dessay.
Œuvre parmi les plus célèbres du répertoire, elle fait partie, avec Rigoletto (1851) et Il trovatore (1853), de la triade qui a conféré à Verdi, de son vivant, une gloire internationale incontestée. L'action se déroule à Paris et dans ses environs autour de 1850. Alfredo Germont, jeune homme issu d'une bonne famille provençale, tombe amoureux d'une courtisane en vue, Violetta Valéry, lors d'une soirée privée à Paris. Sincèrement amoureuse, Violetta abandonne son métier et se donne sans réserve à Alfredo. Cependant, monsieur Germont, le père d'Alfredo, au nom de la respectabilité bourgeoise, obtient d'elle qu'elle rompe avec son fils. Violetta écrit alors une lettre de rupture à Alfredo sans dévoiler le motif réel de sa décision. La maladie mortelle (la tuberculose) dont elle était déjà atteinte, reprend alors de plus belle. Un mois plus tard, Alfredo apprend de son père que Violetta n'a jamais cessé de l'aimer, et qu'elle a sacrifié son amour à la réputation de son amant. Saisi par le remords, il accourt son chevet, mais trop tard : épuisée par la maladie, Violetta meurt dans ses bras.
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After Dumas fils, it was Verdi who would give her immortality to the Dame aux camélias in his remarkable masterpiece, one of the repertoire's most striking portraits of a woman, at once cruel and sublime. After Werther, Benoît Jacquot stages Diana Damrau in this opera of love and sacrifice.
Stage Director: Benoit Jacquot; Composer: Daniel Oren Featuring: Diana Damrau, Ludovic Tezier, Cornelia Oncioiu Paris Opera Orchestra and Chorus
"Poor Mariette Duplessis is dead... the first woman I ever loved, and now she's in goodness knows which cemetery, abandoned to the maggots of the sepulchre! It's as she said to me fifteen months ago: "I won't live: I'm a strange girl and I won't be able to keep living a life I don't know how to lead and that I don't know how to bear either. Take me, lead me wherever you want; I won't bother you, I sleep all day. In the evening, you'll let me go to the theatre and at night you'll do with me as you wish!" I've never told you of the singular attachment I felt for that charming creature. And now she's dead... And I don't know what strange old elegy echoes in my heart at her memory." Thus spoke Franz Liszt of Marie d'Agoult, the unforgettable ghost of the woman who would become the Dame aux camélias.
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